Ils voulaient les voir ramper,
Les mettre plus qu’agenouillés.
Peut- être même les faire crever,
Faire passer l’envie d’ rêver …
On se sentait rassurés, assommés .
Dans nos p’tites vies formatées
La crise était bien gérée …
Diffusée, imprimée …
Pourtant loin de nos cités,
Des hommes les ont affrontés.
Loin, très loin de nos quartiers
Certains se sont relevés.
Ils ont osé contester
L’ordre imposé des banquiers.
Étaient tellement affamés
De justice, de liberté …
Dans ma ptit’ tête surchaufée
Ça n’arrête pas de penser
Que ce peuple a rallumé
Des causes justes le feu sacré.
Je me remets à rêver …
Moins de mal à respirer …
Me remets à espérer …
Recroire en l’humanité …